« Roman fantastique aux intrigues ficelées de manière remarquable par une jeune écrivaine prometteuse. Beau monde imaginaire très bien développé et rendu au lecteur. Celui-ci attendra sûrement avec impatience la suite de l'aventure ! »
- La Plume d'Oie
En 2006, j'ai écrit et publié un premier roman à l'âge de 16 ans. C'est un roman d'aventure fantastique de 430 pages, édité sous ma propre maison d'édition L'Oiseau-Lyre. Le Regard des Lunes se voulait le premier tome d'une saga en six volumes, Le duel de Dlanor. Le tirage de 500 exemplaires s'est écoulé en l'espace de trois ou quatre mois et les lecteurs ont eu un véritable coup de coeur pour l'ouvrage.
Voici le résumé comme il apparaît sur la quatrième de couverture :
Le Regard des Lunes est le premier tome de la saga fantastique Le Duel de Dlanor. C'est l'histoire de Dlanor, une jeune fille de Magnésie, un monde sans feu - l'élément responsable de la dérive du monde des Humains. Dlanor reçut son zeffa à l'âge de trois ans. Le zeffa est le fruit de métal du zefféin, l'arbre sacré. Lorsqu'il entre dans l'adolescence, chaque enfant de Magnésie reçoit un zeffa, lui conférant les pouvoirs des adultes. Mais Dlanor, à la stupeur de tous, faisait exception. Les Magnésiens n'étaient pas au bout de leurs surprises, car un Humain réussit à entrer en Magnésie. Celui-ci découvrit un monde bien joli, mais pas tellement paisible…
Dlanor, emportée par son désir de créer le feu et de découvrir les secrets de la mystérieuse Tricia, se trouvera impliquée, bien malgré elle, dans un complot beaucoup plus grand, habilement tissé autour d'elle. Un complot concernant son destin et l'avenir des deux mondes.
Voici le résumé comme il apparaît sur la quatrième de couverture :
Le Regard des Lunes est le premier tome de la saga fantastique Le Duel de Dlanor. C'est l'histoire de Dlanor, une jeune fille de Magnésie, un monde sans feu - l'élément responsable de la dérive du monde des Humains. Dlanor reçut son zeffa à l'âge de trois ans. Le zeffa est le fruit de métal du zefféin, l'arbre sacré. Lorsqu'il entre dans l'adolescence, chaque enfant de Magnésie reçoit un zeffa, lui conférant les pouvoirs des adultes. Mais Dlanor, à la stupeur de tous, faisait exception. Les Magnésiens n'étaient pas au bout de leurs surprises, car un Humain réussit à entrer en Magnésie. Celui-ci découvrit un monde bien joli, mais pas tellement paisible…
Dlanor, emportée par son désir de créer le feu et de découvrir les secrets de la mystérieuse Tricia, se trouvera impliquée, bien malgré elle, dans un complot beaucoup plus grand, habilement tissé autour d'elle. Un complot concernant son destin et l'avenir des deux mondes.
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Genèse
Vous vous demandez sans doute comment une jeune fille de 16 ans en est venue à écrire un roman et fonder une maison d'édition ? C'est un mélange de la détermination inébranlable que j'avais à ce moment et de circonstances.
J'ai publié Le regard des Lunes lors de ma dernière année au secondaire, dans le cadre du programme d'éducation international où il fallait réaliser un projet personnel afin d'obtenir le diplôme. Dès que je suis entrée dans le programme, je savais qu'à la dernière année j'écrirais un roman, puisque c'était « mon rêve » depuis que j'avais lu le célèbre Harry Potter, au primaire.
Par contre, arrivée à la soumission de projet, à la fin de la quatrième année, l'idée a été refusée par les professeurs qui la qualifiaient de « trop ambitieuse » et me proposaient, plutôt, d'écrire une nouvelle (rien de mieux pour casser un trip). Mais, à cette époque, j'étais déterminée et rien ni personne n'aurait pu me dissuader de l'entreprendre. J'étais aussi inconsciente des difficultés qui m'attendaient. Et dans ce cas, l'inconscience m'a plutôt servie. J'avais beaucoup d'aisance avec la composition, une imagination débordante et je me sentais capable d'écrire un livre. J'ignorais qu'une jeune fille ne pouvait pas écrire un livre, parce que c'était difficile. J'ai réalisé plus tard que les gens entretiennent un regard sur la littérature presque sacré, comme si c'était un domaine réservé aux grands-génies, inaccessible, auquel, nous, pauvres mortels, ne devons pas toucher, par respect, vous comprenez ?
J'ai donc fait fi des sages conseils de mes professeurs et j'ai rédigé le roman entier pendant la période estivale. À la rentrée des classes, fière et un brin provocatrice, j'ai laissé tombé lourdement le tapuscrit sur le bureau du directeur de projet. Ce dernier, un peu surpris, a jeté un coup d'oeil, a avoué être impressionné et m'a finalement annoncé d'un air circonspect : « C'est bien beau, mais le projet doit être réalisé pendant l'année scolaire, c'est un règlement de l'OBI. »
Et c'est ainsi que je me suis retrouvé à créer une maison d'édition. Le même homme parmi ceux qui ont déclaré mon projet trop ambitieux me proposait maintenant de le faire publier. C'était à mon tour d'être prise de cours. Bien sûr, j'ai accepté le défi. Et puisque je n'avais que sept mois à ma disposition pour le faire et que les maisons d'éditions professionnelles prennent de six mois à un an pour seulement donner une réponse à une soumission de manuscrit, je n'avais d'autres choix que de m'auto-éditer.
Et c'est là que le vrai travail a commencé. Écrire un livre, coucher des mots sur le papier, rien de plus facile ! Mais être entrepreneur... J'ai tout fait, avec l'aide de ma mère (professeur en français) et d'autres intervenants, j'ai fait, à l'échelle d'un livre, le travail d'une maison d'édition. J'ai fait la révision de texte, la typographie, les soumissions d'imprimerie, dessiné la couverture, enregistré la raison sociale, demandé des numéros d'ISBN, fait le dépôt légal. La distribution, la recherche de financement, la vente et la promotion. J'ai trouvé extrêmement gratifiant de construire quelque chose à partir du néant, de son propre fait et du début jusqu'à la fin. Peu de gens ont la chance de participer à toutes les étapes du processus.
J'ai publié Le regard des Lunes lors de ma dernière année au secondaire, dans le cadre du programme d'éducation international où il fallait réaliser un projet personnel afin d'obtenir le diplôme. Dès que je suis entrée dans le programme, je savais qu'à la dernière année j'écrirais un roman, puisque c'était « mon rêve » depuis que j'avais lu le célèbre Harry Potter, au primaire.
Par contre, arrivée à la soumission de projet, à la fin de la quatrième année, l'idée a été refusée par les professeurs qui la qualifiaient de « trop ambitieuse » et me proposaient, plutôt, d'écrire une nouvelle (rien de mieux pour casser un trip). Mais, à cette époque, j'étais déterminée et rien ni personne n'aurait pu me dissuader de l'entreprendre. J'étais aussi inconsciente des difficultés qui m'attendaient. Et dans ce cas, l'inconscience m'a plutôt servie. J'avais beaucoup d'aisance avec la composition, une imagination débordante et je me sentais capable d'écrire un livre. J'ignorais qu'une jeune fille ne pouvait pas écrire un livre, parce que c'était difficile. J'ai réalisé plus tard que les gens entretiennent un regard sur la littérature presque sacré, comme si c'était un domaine réservé aux grands-génies, inaccessible, auquel, nous, pauvres mortels, ne devons pas toucher, par respect, vous comprenez ?
J'ai donc fait fi des sages conseils de mes professeurs et j'ai rédigé le roman entier pendant la période estivale. À la rentrée des classes, fière et un brin provocatrice, j'ai laissé tombé lourdement le tapuscrit sur le bureau du directeur de projet. Ce dernier, un peu surpris, a jeté un coup d'oeil, a avoué être impressionné et m'a finalement annoncé d'un air circonspect : « C'est bien beau, mais le projet doit être réalisé pendant l'année scolaire, c'est un règlement de l'OBI. »
Et c'est ainsi que je me suis retrouvé à créer une maison d'édition. Le même homme parmi ceux qui ont déclaré mon projet trop ambitieux me proposait maintenant de le faire publier. C'était à mon tour d'être prise de cours. Bien sûr, j'ai accepté le défi. Et puisque je n'avais que sept mois à ma disposition pour le faire et que les maisons d'éditions professionnelles prennent de six mois à un an pour seulement donner une réponse à une soumission de manuscrit, je n'avais d'autres choix que de m'auto-éditer.
Et c'est là que le vrai travail a commencé. Écrire un livre, coucher des mots sur le papier, rien de plus facile ! Mais être entrepreneur... J'ai tout fait, avec l'aide de ma mère (professeur en français) et d'autres intervenants, j'ai fait, à l'échelle d'un livre, le travail d'une maison d'édition. J'ai fait la révision de texte, la typographie, les soumissions d'imprimerie, dessiné la couverture, enregistré la raison sociale, demandé des numéros d'ISBN, fait le dépôt légal. La distribution, la recherche de financement, la vente et la promotion. J'ai trouvé extrêmement gratifiant de construire quelque chose à partir du néant, de son propre fait et du début jusqu'à la fin. Peu de gens ont la chance de participer à toutes les étapes du processus.
« J'ai lu toute la nuit tellement il était bon ! » « Tu m'as donné le goût d'écrire un livre... » - Commentaires de lecteurs
Une fois le livre en main, j'ai présenté le livre au salon du livre au kiosque des Écrivains francophones d'Amérique. J'ai également donné des conférences dans les écoles primaires et secondaires. Les lecteurs ont répondu au livre avec beaucoup d'enthousiasme. Le roman a également attiré l'attention de quatre maison d'éditions québécoises. J'ai entre autre été approchée par Anne Robillard qui souhaitait partir sa propre maison d'édition pour publier ses prochaines séries (comme A.N.G.E.). Mais son projet a été avorté alors je n'ai pas eu la chance de travailler avec la célèbre auteure. Les Intouchables se sont également intéressé à mon roman, sous les recommandations de madame Robillard, mais cela s'est terminé en queue de poisson. J'ai finalement signé un contrat avec les Éditions de Mortagne.
Travailler en collaboration avec une maison d'édition s'est révélé plus difficile que de tout faire seul. J'avais naturellement de la facilité pour l'écriture et l'initiative de l'entrepreneuriat, mais j'avais plus de difficulté à suivre des directives précises et d'y parvenir en peu de temps. Sans compter qu'à l'époque j'étais déchirée entre mon contrat et mes études au cégep. Je poursuivais des études à temps plein avec comme mandat de livrer un livre tous les six mois. J'étais également épuisée de ma dernière année et mes nerfs ont commencé à me lâcher (en plus du départ du logis familial avec le travail à temps partiel que cela nécessite). Après nombre d'hésitations, j'ai décidé d'interrompre le projet pour me concentrer sur des études en création littéraire qui me donneraient la formation qui me manquait.
Pour les fans qui me demandent encore si ou quand je vais écrire la suite de l'histoire, je suis pour l'interruption de la série. Mais je vous assure que je compte reprendre son écriture dès la fin de mon baccalauréat. Avec peut-être même une surprise en sus. Pour les curieux, allez voir dans l'onglet « roman participatif ».
Travailler en collaboration avec une maison d'édition s'est révélé plus difficile que de tout faire seul. J'avais naturellement de la facilité pour l'écriture et l'initiative de l'entrepreneuriat, mais j'avais plus de difficulté à suivre des directives précises et d'y parvenir en peu de temps. Sans compter qu'à l'époque j'étais déchirée entre mon contrat et mes études au cégep. Je poursuivais des études à temps plein avec comme mandat de livrer un livre tous les six mois. J'étais également épuisée de ma dernière année et mes nerfs ont commencé à me lâcher (en plus du départ du logis familial avec le travail à temps partiel que cela nécessite). Après nombre d'hésitations, j'ai décidé d'interrompre le projet pour me concentrer sur des études en création littéraire qui me donneraient la formation qui me manquait.
Pour les fans qui me demandent encore si ou quand je vais écrire la suite de l'histoire, je suis pour l'interruption de la série. Mais je vous assure que je compte reprendre son écriture dès la fin de mon baccalauréat. Avec peut-être même une surprise en sus. Pour les curieux, allez voir dans l'onglet « roman participatif ».